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GRASSE AVEC ROYAL
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26 janvier 2007

Compte-rendu du débat Vie chère, pouvoir d'achat, petites retraites,dialogue social et efficacité économique"

Lieu : restaurant Bella Napoli - Centre grasse

23 Janvier 2007 - 16h30 - 18h30

Animation : Luc Tabet

Compte-rendu : Pierre

Synthèse : peu de points de divergences, par ailleurs souvent minimes, et quasi-unanimité sur la plupart des points abordés. Constats principaux : constat de la paupérisation croissante de la société française, inertie de la puissance publique (rôle exécutif) ou inadéquation de son action (rôle fiscal), altération générale des conditions de vie.

Constat d’une augmentation des prix consécutive au passage à l’Euro.

-         Ceci concerne surtout les petits prix (< 10 euros)

-         Les prix des produits de première nécessité auraient pratiquement doublé : ainsi, la baguette de pain fabriquée par un artisan boulanger coûte aujourd'hui 0,80 euros (soit plus de 5,20 francs) contre environ 3,00 francs auparavant.

-         On a assisté à une sorte de "mimétisme psychologique" concernant les produits les moins chers : il est normal de payer 1 Euro (0,99 ou 0,89 Euros, en fait)  le paquet de bonbons que l'on payait autrefois 1 franc…

Indépendamment  du passage à l’euro, il est observé que :

-         L’abandon de prix maximum fixés par les pouvoirs publics, pour certains produits de base (pain, lait…), a conduit à leur augmentation outrancière.

-         Les salaires auparavant convenables ont donc été rattrapés par les prix.

-         Exemple du textile : alors que le prix de revient a fortement diminué (du fait des délocalisations, notamment), les prix, eux, n’ont pas baissé.

-         Même sur le marché intérieur, les producteurs (du fait des marges arrières) ont vu leur revenus baisser, tandis que les consommateurs n'ont pas bénéficié de cette baisse du coût. Les entreprises de grande distribution ont été plusieurs pointées du doigt pour leur responsabilité dans cet écart.

Vers une définition d’indices adaptés :

-         Intérêt d’une étude comparative des prix entre l’avant et l’après-Euro.

-         La référence utilisée par le ministère de l’Économie et des Finances est-elle pertinente ? Unanimité des intervenants sur ce point, en faveur de la mise en place d'un ou même de plusieurs indices représentatifs de l'évolution des prix.

-         Exemple : aux 2% d’inflation présentés par le gouvernement sont opposés les 4,5% déterminés indépendamment (Association des Familles Rurales)

-         En plus de la définition de nouveaux indices, il est proposé que leur estimation soit réalisée par des organismes indépendants, l’État étant actuellement juge et partie…

Question de l’énergie :

-         L’augmentation des prix peut-elle s’expliquer par la seule répercussion du coût du transport ?

-         Quid de la reprise de la TIPP flottante ?

Partant du constat qu’on ne changera pas la mentalité des entreprises, il est proposé :

-         D’utiliser l’outil fiscal pour inciter les entreprises à embaucher

-         De favoriser fiscalement les entreprises citoyennes (mais il reste à définir ce qui constitue l’attitude citoyenne d’une entreprise, donc établir une liste de critères).

-         De favoriser l’entreprenariat social (éthique, aide aux familles)

-         De taxer plus fortement certaines importations venant des pays ne respectant certaines contraintes sociales, syndicales, etc. Pas évident à mettre en place, du fait des accords internationaux (GATT, etc) interdisant cette pratique.

-         Est-il normal que certaines entreprises puissent s’expatrier sans reverser les subventions versées par les collectivités locales et laisser des employés sur le carreau ? L'octroi de telles subventions devrait être subordonné à une clause de rétrocession impérative de ces subventions, en cas de délocalisation décidée sur des critères de seule rentabilité financière.

-         Enfin l’État devrait donner l’exemple et ne pas abuser de l'embauche d’intérimaires (à La Poste, par exemple)

Responsabilité de l’état :

-         Beaucoup de lois existantes ne sont pas appliquées

Travail

            - Est-il juste, pour un travailleur saisonnier, de payer des cotisations alors qu'il ne touchera rien ensuite ?

Retraites :

-         Si on change d’entreprise, elle est payée par le dernier employeur; il faudrait renégocier pour que tous les employeurs passés participent

Endettement, surendettement

            À peu près rien n’a été dit à ce sujet

Logement

-         La hausse des loyers n’est contrôlée que s’il n’y a pas changement de locataire, aucun contrôle lors d’un changement.

-         Phénomène croissant de travailleurs domiciliés loin de leur lieu de travail

Autres remarques et suggestions :

-         Création de centres commerciaux pour les plus démunis

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Commentaires
M
les enseignants ont 15 J DE VACANCES TTES LES 4 semaines.<br /> 36 SEMAINES DE TRAVAIL sur 4 J
M
ilfaut penser et PARLER D'avantage des salariés privés !<br /> Nous avons beaucoup entendu J. DRAY lors d'une bonne REUNION MEETING......certes je défends l'éducation nationale , il est anormal que les jeunes en 6ème , ne sache pas trop écrire et lire correctement !!!! un MANQUE !<br /> MAIS ne parlons pas toujours des ENSEIGNANTS ? ILS ONT LEURS VALEURS mais arretons de ne parler que D'EUX ! cela décourage l'electeur lamba !<br /> REVISER ET REMETTEZ UN PEU EN CAUSE ! cela dissuade la classe moyenne ! et précaire !!<br /> JULIEN DRAY BON ORATEUR, qui a beaucoup évolué !
M
LES RETRAITES DES PRIVES ET DU public...? SI NOUS SOMMES POUR LA JUSTICE ET L4EGALITE .....<br /> CHAUFFEUR RATP départ à 51 ANS environ, et tout le personnel qui travaille sous tunnel..... ET LES TRAVAILLEURS DU BATIMENT, la PENIBILITE.....les SOIGNANTS non stop .....<br /> SI nous sommes pour la justive et l'égalite ....il faudrait y penser .....<br /> <br /> merci
D
Ce que j'ai dit ne concerne que la prime de retraite.<br /> <br /> Cela ne concerne pas le montant de la retraite mensuelle ensuite.<br /> <br /> <br /> Je souhaite ajouter une suggestion sur un point pénalisant les femmes ayant des enfants.<br /> Selon le droit social actuel: un employeur paie les cotisations de retraite complémentataires<br /> avec une limite au bout de 3 mois de maladie dans une année civile. <br /> C'est à dire plus de cotisations de retraite complémentaire; le salaire net ne change pas.<br /> <br /> Lors d'un congé de maternité, la CPAM considère que c'est une congé de maladie.<br /> Cela supprime pour beaucoup de femmes les points de retraite complémentaires.<br /> <br /> Suggestion: ouvrir négociations entre syndicats, patronat et CAF pour supprimer cette discrimation des retraites des femmes. <br /> <br /> sant
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